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Assez de corde pour se pendre |
Dialogues de sourds sur fond alcoolisé.
Et si la vie n'était qu'une longue suite de dialogues de sourds ?
Créés dans les années 1930, les personnages de Dorothy Parker nous semblent étrangement proches. Les codes sociaux ont changé mais les comportements que l'auteur décrit échappent aux modes passagères et révèlent ce qu'il y a de pathétique, de dérisoire et d'immuable dans la condition humaine.
Son écriture impitoyable ne laisse rien passer et surtout pas l'absurdité des relations entre les hommes et les femmes. Ensemble et profondément seuls, ils s'agitent, s'enivrent, se donnent l'impression d'exister et ne font que se conformer, toujours plus, à une sorte de caricature d'eux-mêmes.
Photos Boels
Assez de Corde pour se pendre est une adaptation de six nouvelles parues dans les recueils Laments for the Living et After such pleasures qui sont autant de diamants étincelants et coupants :
Coup de téléphone.
Quel Dommage !
Récit de voyage.
La chape de compliments.
Conversation à trois heures du matin.
Mauvaise journée demain.
Création : février 2004 au centre culturel des Minimes à Toulouse.
Assez de corde pour se pendre a été présenté 32 fois à BORDEAUX, POITIERS, SAINT-ALBAN (31), BALMA (31), LESCAR (64) ainsi que sur les scènes toulousaines du Chapeau rouge, de la Cave Poésie du Théâtre du Grand-Rond.
Mise en scène collective avec l'oeil complice de Valérie Joaquim et la participation de Gaëlle Levallois
Interprètes : Hélène Dedryvère, Delphine Alvado, Carlos Nogaledo, Jérôme Thibault.
Lumières : Philippe Jaubert
Mixage sons : Ousman N'dong
Photos : Hela Hadj ali, Michel Pomme
Affiche : Anne JourdainLa compagnie Koikadi ? tient à remercier la "National Association for Advancement of Colored People", pour nous avoir donné l'autorisation d'utiliser l'oeuvre de Dorothy Parker et Altissimo pour son aide à la création des décors
Ce spectacle est soutenu par